La Côte d’Ivoire a remporté ce dimanche la troisième CAN de son histoire en renversant le Nigeria (2-1), grâce à un but spectaculaire de Sébastien Haller.
C’était écrit. La Côté d’Ivoire ne pouvait terminer autrement que par un bonheur suprême une CAN qu’elle avait failli quitter par la très petite porte. Les Éléphants ont remporté ce dimanche et à domicile la troisième CAN de leur histoire en renversant le Nigeria (2-1).
Qui aurait pu croire à un tel scénario, le 22 janvier, après quand les partenaires de Serge Aurier avaient été fessés par la Guinée Equatoriale (0-4) et espéraient piteusement faire partie des quatre meilleurs troisièmes ? Qui aurait pu croire à un tel scénario quand quelques heures après cette claque, le sélectionneur Jean-Louis Gasset avait démissionné ?
Mais il fallait une fin en apothéose pour conclure cette CAN complètement dingue et les Éléphants, cornaqués pour la phase finale par Emerse Faé après que la FFF a refusé de libérer Hervé Renard, ont entamé une odyssée qui les a finalement conduits au bonheur éternel. Ils auront eu besoin des tirs au but pour éliminer le favori sénégalais en huitièmes, d’une prolongation pour venir à bout du Mali en quarts, et il leur a fallu encore se bagarrer sacrément pour renverser le Nigeria.
Il y avait eu très peu d’occasions lorsque les Super Eagles ont ouvert le score sur un coup de pied arrêté, à la 38e minute, par un Troost-Ekong auteur d’une compétition majuscule. Et la Côte d’Ivoire, qui n’avait eu que quelques éclairs d’Adingra à se mettre sous la dent, regagnait le vestiaire en plein doute. Les Éléphants revenaient avec de meilleures intentions, et il fallait un énorme sauvetage de Bassey devant Gradel (51e) pour éviter l’égalisation.
Haller délivre la Côte d’Ivoire
Alors pour trouver le salut, les Ivoiriens ont dû s’en remettre à deux revenants. Simon Adingra et Sébastien Haller étaient blessés au début de la compétition et ils n’avaient quasiment pas pu participer à la phase de groupes calamiteuse de leur équipe. Ce dimanche, c’est d’eux qu’est venue la lumière.
Intenable, le premier a déposé un corner sur la tête de Franck Kessié (63e) pour l’égalisation, avant d’adresser un joli centre pour le second. Déjà héros de la demi-finale, Haller reprenait de façon spectaculaire l’offrande de son partenaire et délivrait les siens (79e). Il y avait du Zlatan dans cette reprise. Il y avait surtout une joie immense au bout.