Après l’annonce des autorités militaires du Niger de révoquer l’accord militaire avec les États-Unis, Washington a réagi estimant être en contact avec le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP).
Cette dernière annonce du gouvernement nigérien, au pouvoir depuis juillet dernier, intervient alors qu’il se rapproche de la Russie et après le retrait des troupes françaises en décembre.
« La présence américaine sur le territoire de la République du Niger est illégale et viole toutes les règles constitutionnelles et démocratiques qui exigeraient que le peuple souverain… soit consulté sur l’installation d’une armée étrangère sur son territoire », a déclaré le porte-parole militaire du Niger, le Colonel Amadou Abdramane dans une déclaration accablante à la télévision nationale.
Il y aurait au moins 650 militaires américains au Niger. En 2016, les États-Unis ont commencé à investir environ 100 millions de dollars (79 millions de livres sterling) dans une base de drones dans la ville centrale d’Agadez, à 750 km au nord-est de Niamey. Il a été utilisé pour surveiller et cibler les militants liés à l’État islamique et à Al-Qaïda opérant dans la région élargie du Sahel.