Les bénéficiaires qui doivent poursuivre leurs études au Centre Agro-écologique de Songhaï, une institution de formation professionnalisée, de perfectionnement, de recherche et d’appui au développement au Bénin, suivront un appui via la fondation de cet ancien haut commis de l’Etat gabonais dans leur formation en agriculture en vue de contribuer au développement agricole du pays.
Maixent Accrombessi Nkani, refait parler de lui. De fait, dès la rentrée académique prochaine, via sa FONDATION MAIXENT ACCROMBESSI, il entend financer la formation en agriculture des jeunes étudiants gabonais désireux de poursuivre leurs études au centre Agro-écologique de Songhaï, une institution de formation en agronomie professionnalisée, de perfectionnement, de recherche et d’appui au développement dans la ville de Porto Novo au Bénin.
La bourse d’une valeur de plus de 500 millions de Fcfa permettra d’assurer la formation des ingénieurs agronomes, des techniciens supérieurs en agriculture ainsi que de tous les autres étudiants gabonais dans les métiers de filières agro-pastorales que les nouvelles autorités du pays entendent développer en vue d’émanciper le Gabon de la dictature des importations de denrées alimentaires.
À travers la FONDATION MAIXENT ACCROMBESSI , l’ancien haut commis de l’Etat dont les racines dans la province du Haut-Ogooue restent ancrées en lui, entend par cette action et cet élan de cœur à l’endroit de ses compatriotes, rendre au pays ce qu’il lui a donné grâce à la structuration de leur parcours académique dans une filière d’avenir, véritable niche d’emplois, d’opportunités et vecteur de création de valeur ajoutée.
En effet, le Gabon souffre d’un déficit de production de denrées alimentaires notamment les vivres, les céréales, viandes, la volaille, y compris le poisson faute d’une manque de vision dans la politique agricole. Cette formation qu’entend offrir l’ancien directeur de cabinet du président de la République, permettra de lutter efficacement contre les importations de viandes de bœufs, de produits vivriers en provenance de pays de la CEMAC, notamment le Cameroun, le Tchad et le Congo. D’autres produits notamment les découpes de poulets, de dindes, de porcs etc, en provenance des pays tels le Brésil, le Paraguay ou encore l’Europe inondent le marché gabonais. Toute chose qui grève la balance commerciale qui reste excédentaire en raison des exportations de pétrole brut.
Le tremplin pour l’autosuffisance
Ce geste empreint de magnanimité, de sollicitude et de solidarité envers ses compatriotes constitue un signal fort de Maixent Accrombessi Nkani pour son amour à la politique de l’entrepreneuriat. Et dans le domaine agro-pastorale, ce sont d’infinies opportunités qui s’offrent aux jeunes gabonais qui disposent d’un moyen de créer de la valeur ajoutée et de générer des revenus supplémentaires pour les paysans et les petits producteurs locaux. Car, en se mettant à l’apprentissage des méthodes culturales et aux bonnes pratiques agro-pastorales, le domaine de la transformation des produits issus du sol et de l’élevage va contribuer à réduire la dépendance aux importations et à générer des recettes pour le fisc tant l’implantation industrielle permettra de créer des emplois directs. Le développement de tous ces secteurs va contribuer massivement à une autosuffisance alimentaire vœux de tous les Gabonais.■
Mari-Fernand AKPOVI
