Cette force, menée par le Kenya et soutenue par l’ONU doit encore être approuvée par la justice avant d’être déployée. L’ONG, International Crisis group s’inquiète des collisions qui pourraient se produire entre la force multinationale en Haïti et les gangs armés, qui contrôlent près de 80 % de la capitale Port-au-Prince.
Cette force, menée par le Kenya et soutenue par l’ONU doit encore être approuvée par la justice avant d’être déployée. Cependant, des pays comme le Burundi, le Tchad ou encore le Sénégal, ont déjà annoncé leur intention de mettre à disposition des hommes pour cette mission. Elle devra compter à terme 5 000 policiers.
Mais Crisis group, craint que des débordements n’aient lieu sur place du fait d’une coalition des groupes armés qui s’oppose à la venue d’une force étrangère, et la corruption de certains membres de la police en Haïti .
Moins de 10 000 policiers sont présents dans un pays de plus de 11 millions d’habitants. Selon l’ONU, il faudrait au moins 25 000 officiers actifs sur le terrain, pour assurer la sécurité des biens et des personnes.
De nombreuses discussions ont eu lieu entre l’ONU et le Kenya pour mettre en place cette force dont l’action s’annonce très difficile. Les autorités de Nairobi exigent que le déploiement des policiers soit financé par les pays membres.