L’Afrique sera épaulée par la Russie dans ses efforts pour la lutte contre le blanchiment d’argent dès qu’elle aura le statut d’observateur du Groupe anti-blanchiment de l’Afrique orientale et australe (GABAOA), a noté le régulateur financier russe.
La Russie aidera l’Afrique à lutter contre le blanchiment d’argent une fois qu’elle deviendra pays observateur du Groupe anti-blanchiment de l’Afrique orientale et australe (GABAOA), a fait savoir le service de presse du régulateur financier russe.
Cette initiative russe a été « sincèrement saluée » par les pays membres de l’organisation, indiquait le chef du département juridique du GABAOA, Muluken Dubale Yirga, lors d’une table ronde au sommet Russie-Afrique qui a eu lieu fin juillet à Saint-Pétersbourg.
Selon lui, la coopération internationale joue un rôle primordial dans la lutte contre les activités criminelles transfrontalières.
En plus de cela, la Russie est prête à partager avec les pays amis ses technologies de suivi de transactions en cryptomonnaie, a noté de son côté le directeur adjoint du Rosfinmonitoring Guerman Neglyad. D’après ses dires, la Russie est aujourd’hui l’un des rares pays qui dispose d’un logiciel – une blockchain transparente – pour analyser les ces transferts.
Le GABAOA
Le Groupe d’action anti-blanchiment de l’Afrique orientale et australe a été fondé en 1999 pour mettre en place les normes du Groupe d’action financière (GAFI), organisme intergouvernemental de surveillance du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme en Afrique.
Aujourd’hui, le GABAOA réunit 19 pays de la région, dont l’Angola, le Kenya, Madagascar, la Tanzanie, l’Éthiopie et l’Afrique du Sud. 23 organisations possèdent le statut d’observateur au sein du GABAOA dont le GAFI, la Banque mondiale, l’Organisation mondiale des douanes et le Centre régional sur les armes légères et de petit calibre.