« Telegram a permis d’avoir un narratif différent du narratif occidental sur ce qui se passe en Ukraine », a expliqué François Asselineau, de l’Union populaire républicaine.
Il n’exclut pas que cela fasse partie « des demandes, des preuves, des points qui ont motivé la décision française ».
« Est-ce que Macron a agi seul? Ce que je ne pense pas ou à la demande de tiers, et je verrai assez bien Macron obéir là comme ailleurs aux injonctions qui y sont formulées, non pas par les États-Unis d’Amérique en général, mais par une coterie à l’intérieur des États-Unis d’Amérique, ce que l’on appelle l’État profond, qui a des connexions étroites avec les démocrates américains », raisonne le politicien.
De plus, M.Asselineau pointe une coïncidence « troublante » de cette interpellation avec la fuite de données sensibles du ministère israélien de la Justice. Ce dernier a fait l’objet de piratage et « l’État israélien essaie de faire tout son possible pour empêcher Telegram de diffuser ces informations », indique-t-il.
Il note également la différence d’attitude envers les patrons de Facebook et Telegram: « Monsieur Zuckerberg est complètement aligné sur le narratif atlantiste dans tous les domaines, lui, on ne lui cherche pas des noises ».