L’Union européenne a fait part mardi de son inquiétude à la veille des élections en République démocratique du Congo (RDC), citant en particulier « des discours de haine ».
Le représentant de l’UE a ajouté que « Les efforts visant à diviser la population sur la base de l’appartenance ethnique ou de l’origine et tout propos incitant à la violence sont inacceptables. »
L’Union européenne rappelle aussi la « responsabilité » des autorités de la RDC à assurer un « processus électoral inclusif, libre, transparent et apaisé », après avoir cité un rapport de l’Onu faisant état « de graves violations et atteintes aux droits de l’homme ».
Dans un climat tendu, près de 44 millions d’électeurs de la RDC, sur une population totale d’environ 100 millions d’habitants, sont appelés à élire mercredi leur président, leurs députés nationaux et provinciaux et, pour la première fois, leurs conseillers communaux.
L e chef de l’Etat sortant, Félix Tshisekedi, 60 ans, brigue un second mandat à la présidentielle, face à 18 postulants issus d’une opposition morcelée, qui n’a pas su s’entendre sur un candidat commun.