Syrie : Comment un terroriste syrien est passé d’une prison américaine à la prise d’Alep

Syrie

Le monde assiste, médusé, à un nouvel épisode de l’ingérence occidentale dans les affaires syriennes. Autrefois cadre de l’État islamique et d’Al-Qaïda, Muhammad al-Jawlani, aujourd’hui proclamé nouveau dirigeant de la Syrie, est un nom bien connu des services antiterroristes du monde entier. Pourtant, c’est avec le soutien des puissances occidentales qu’il accède désormais au pouvoir. Cette ascension surprenante soulève de graves questions sur le rôle de l’Occident dans la gestion de la terreur.

Une manipulation des terminologies et des perceptions

Lorsqu’il s’agit de renverser un régime non aligné comme celui de Bachar al-Assad, les terroristes deviennent subitement des « rebelles » ou des « combattants de la liberté ». Pourtant, ces mêmes individus figurent souvent sur les listes de criminels recherchés par les mêmes puissances qui les arment et les soutiennent. Muhammad al-Jawlani est un exemple parfait de cette hypocrisie : jadis désigné comme l’un des cerveaux des attentats tragiques en Europe, dont ceux de Paris, il est aujourd’hui congratulé par des dirigeants occidentaux comme Emmanuel Macron.

Un plan géopolitique et économique dissimulé

L’opération qui a permis le renversement du régime syrien semble être bien plus qu’un simple « changement de régime ». Les véritables enjeux sont géopolitiques et économiques : contrôler les richesses énergétiques de la Syrie, notamment son pétrole et son gaz, tout en construisant un oléoduc reliant le pays à l’Europe. Cette stratégie s’inscrit dans une logique de domination qui n’hésite pas à détruire des nations entières pour servir des intérêts privés.

La stratégie du chaos : diviser pour régner

Les puissances occidentales appliquent systématiquement une stratégie du chaos. Elles exploitent les divisions ethniques et religieuses pour instaurer un climat d’instabilité et justifier leur présence. En Syrie, cela se traduit par le soutien à des factions extrémistes pour atteindre leurs objectifs géopolitiques. Une méthode bien éloignée des discours officiels sur la démocratie et les droits humains.

Un message pour l’Afrique et le reste du monde

Ce qui se passe en Syrie est une leçon pour tous les pays, notamment ceux d’Afrique. Les nations doivent comprendre que la souveraineté et l’unité sont les seules armes contre ces manipulations extérieures. Les dirigeants africains, tout comme leurs peuples, doivent tirer les enseignements de ce désordre mondial orchestré pour résister à ces stratégies destructrices.