Toutes les tombes des rois de la XVIIIe dynastie égyptienne ont enfin été retrouvées.
En 1922, la tombe de Toutânkhamon, onzième roi de la XVIIIe dynastie égyptienne et sûrement le pharaon le plus connu aux côtés de Ramsès II et Akhenaton, est découverte. Cent ans plus tard, en février 2025, une équipe d’archéologues égypto-britanniques a mis au jour la dernière tombe perdue de cette dynastie qui a régné sur l’Égypte pendant plus de 200 ans entre -1550 et -1292. Elle appartenait à Thoutmôsis II.
Une tombe en mauvais état
Si la tombe a été mise au jour en ce mois de février 2025, la découverte de son entrée remonte à 2022. Seulement, à cette époque, on était loin de s’imaginer qu’il aurait pu s’agir de la tombe d’un pharaon. En effet, les archéologues pensaient être tombés sur la dernière demeure d’une ou des femmes des rois égyptiens.
Cette idée avait germé car l’entrée de la tombe était située non loin de celle des femmes de Thoutmôsis III, mais aussi de celle de Hatchepsout, la seule femme ayant obtenu le rang de pharaon et ayant régné sur l’Égypte entre -1479 et -1457, après la mort de son époux, le roi Thoutmôsis II.
Quelle ne fut donc pas la surprise des archéologues lorsqu’ils se sont rendus compte qu’ils avaient mis la main sur la tombe perdue du quatrième roi de la XVIIIe dynastie égyptienne qui a régné sur le pays entre -1492 et -1479.
Mais cela ne se fit pas sans difficulté. En effet, la tombe était en piteux état, la faute à des inondations qui ont eu lieu peu de temps après la mort du pharaon d’après les analyses des archéologues. Cependant, les chercheurs ont pu mettre au jour des artefacts, vieux de plus de 3500 ans portant les noms de Thoutmôsis II et de sa femme, la reine-pharaon Hatchepsout, ce qui a permis de lever le doute sur celui qui a occupé les lieux pendant plus de 3000 ans.